Par Aholu laure
CULTURE ET TRADITION : EVALA, AU CŒUR DE LA CULTURE KABYE
21 Juil, 2025
Dans le nord du Togo, on ne devient pas adulte avec un gâteau et des bougies. Ici, pour prouver sa force, son courage et son identité, il faut affronter l’arène, la sueur et parfois… la douleur. Bienvenue chez les Kabyè, là où l’on devient homme à travers Evala, un rituel unique mêlant tradition, sport et spiritualité.
Samedi 19 juillet, s’est ouvèrent officiellement dans la préfecture de la Kozah, les luttes traditionnelles « Evala », édition 2025, en pays kabyè.
Evala, ce n’est pas que de la lutte
À première vue, Evala ressemble à un tournoi de lutte traditionnelle. Mais derrière chaque prise et chaque chute, il y a un chemin initiatique, un passage sacré. C’est le moment où le jeune garçon prouve à son clan, à sa famille et à ses ancêtres qu’il est prêt à entrer dans le monde des adultes.
Une semaine à l’écart… pour se reconnecter
Avant d’affronter un autre jeune sur le sable, l’Evala doit s’isoler. Pas de téléphone, pas de TikTok, pas de distractions. Pendant une semaine, il vit dans une maison d’initiation, reçoit les conseils des anciens, apprend les secrets de sa culture et prépare son esprit aussi bien que son corps.
Jour J : tout le village retient son souffle
Le jour du combat, c’est tout un peuple qui se rassemble. Les tambours résonnent, les foulards volent, les cris de guerre remplissent les collines. Quand deux Evalou (oui, c’est le nom des jeunes initiés) se font face, c’est bien plus qu’un duel : c’est un symbole de bravoure, de dépassement de soi, de respect des valeurs ancestrales.
Et peu importe qui gagne ou perd, ceux qui sont montés dans l’arène repartent changés à jamais.
Evala, c’est la preuve que culture et tradition ne sont pas des choses du passé. C’est vivant, vibrant, et profondément enraciné. À chaque lutte, c’est un peuple qui parle, une identité qui s’affirme, et un héritage qui continue de briller. Ici, on ne célèbre pas seulement la force… on célèbre une fierté, un héritage, une culture.
Samedi 19 juillet, s’est ouvèrent officiellement dans la préfecture de la Kozah, les luttes traditionnelles « Evala », édition 2025, en pays kabyè.
Evala, ce n’est pas que de la lutte
À première vue, Evala ressemble à un tournoi de lutte traditionnelle. Mais derrière chaque prise et chaque chute, il y a un chemin initiatique, un passage sacré. C’est le moment où le jeune garçon prouve à son clan, à sa famille et à ses ancêtres qu’il est prêt à entrer dans le monde des adultes.
Une semaine à l’écart… pour se reconnecter
Avant d’affronter un autre jeune sur le sable, l’Evala doit s’isoler. Pas de téléphone, pas de TikTok, pas de distractions. Pendant une semaine, il vit dans une maison d’initiation, reçoit les conseils des anciens, apprend les secrets de sa culture et prépare son esprit aussi bien que son corps.
Jour J : tout le village retient son souffle
Le jour du combat, c’est tout un peuple qui se rassemble. Les tambours résonnent, les foulards volent, les cris de guerre remplissent les collines. Quand deux Evalou (oui, c’est le nom des jeunes initiés) se font face, c’est bien plus qu’un duel : c’est un symbole de bravoure, de dépassement de soi, de respect des valeurs ancestrales.
Et peu importe qui gagne ou perd, ceux qui sont montés dans l’arène repartent changés à jamais.
Evala, c’est la preuve que culture et tradition ne sont pas des choses du passé. C’est vivant, vibrant, et profondément enraciné. À chaque lutte, c’est un peuple qui parle, une identité qui s’affirme, et un héritage qui continue de briller. Ici, on ne célèbre pas seulement la force… on célèbre une fierté, un héritage, une culture.
